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AU DELA DES APPARENCES

Transmis avec le coeur - Prenez ce qui est juste pour vous, avec discernement.

au dela des apparences RUIZ GARCIA

 

Depuis des mois, chaque jour un peu plus, nous avançons vers cette découverte de nous-même. L'extérieur nous y encourage en nous mettant face à des situations impensables, voir incongrues, qui nous obligent à nous surpasser. Nous découvrons en nous, une force insoupçonnée.

Nous découvrons une partie de nous qui était cachée jusqu'à présent, sous une multitude de croyances et de peurs.

Certes, les peurs sont encore là, mais le chemin s'éclaire, peu à peu.

La vie nous présente, comme un cadeau, notre cauchemar. notre pire cauchemar. Nous pouvons le prendre comme un cadeau, car, nous nous rendons alors compte qu'il nous est possible de ne pas lui donner matière. nous avons ce pouvoir en nous de choisir de lui donner une réalité, ou pas. C'est notre perception, notre regard qui va rendre la situation acceptable ou pas. Car ce n'est pas la situation par elle-même qui est à regarder, c'est ce que nous en faisons. Et prendre conscience que l'extérieur n'est que le miroir de notre vie intérieure.

Nous avons ce choix, nous avons toujours le choix.

Il existe une belle parabole de la grenouille qui est dans une marmite d'eau et qui se laisse cuire à feu doux. La grenouille a le choix :  elle peut sauter de la marmite, elle en a la capacité, c'est même le propre de la grenouille. Mais elle peut aussi choisir de se laisser cuire, tranquillement, elle n'a rien à faire pour cela. Simplement se laisser faire.

Vous avez le choix d'être vous, de vous regarder avec bienveillance. De voir vos colères et vos blessures intérieures et d'y mettre un baume. Vous avez le choix de réveiller cette étincelle en vous, parfois cachée derrière votre souffrance. Vous avez le choix de vivre dans le respect de votre humanité, et de la planète qui pourvoit largement à vos besoins. Mais vous avez aussi le choix de vous laisser enfermer dans un monde virtuel, d'accuser le monde de vos souffrances indicibles, de vivre l'amour par écran interposé, et d'entendre chanter les oiseaux à travers votre iphone ou votre smartphone.

Il n'y a pas de jugement, quelque soit votre choix. Mais vous allez devoir choisir. Et en prendre la responsabilité. La responsabilité de votre vie.

Que voulez vous ? Vraiment. Que la Fée Vivianne vienne avec sa baguette magique et permette que tout redevienne comme avant ? Que Merlin l'Enchanteur efface des mémoires les mois passés pour permettre à chacun de reprendre le cours de sa vie ? Avec la surconsommation sur certains continents, la famine sur d'autres ? Et la planète qui se meurt en silence ?

Tout est possible, puisque nous sommes co-créateurs. Mais est-ce ce que vous voulez vraiment ?

Maman de trois enfants, je regarde cette nouvelle génération, pleine enthousiasme, d'idées nouvelles pour demain, à mettre en place dès aujourd’hui.

Je regarde aussi nos enfants, nos adolescents, nos jeunes adultes, avec de la tristesse dans mon coeur tant leur coeur est en souffrance.  Cette nouvelle génération plus sage que certains de nos anciens.

Et je me dis que cela ne peut pas redevenir comme avant. Pour eux, pour leurs enfants à venir ce n'est pas ce que je leur souhaite.

Quand on construit une nouvelle bâtisse, il est quelque fois indispensable de raser l'ancien, pour permettre l'implantation de solides fondations.

Pour construire notre monde de demain, peut être devons nous en passer par là.

Peut être est-il temps d'arrêter de nous mentir, de faire semblant, de faire comme si...

Cela fait un an que notre humanité s'est arrêtée, nous mettons la vie sous cloche, pour la protéger de la mort. En faisant cela, nous donnons l'opportunité à la mort de se manifester, différemment. Car la mort fait partie du processus de notre vie. Et si elle ne peut pas emporter d'une manière, elle se manifeste d'une autre. Combien de suicides depuis un an ? Et combien de morts en latente ?

Perdre un proche est difficile. Nous connaissons tous cela un jour ou l'autre.  Nous n'échappons pas non plus aux différentes phases du deuil.

La maladie est là, les mutations du virus sont là, le personnel soignant à bout de force, les sans emplois de plus en plus nombreux, les restaurateurs démoralisés, certains indépendants oubliés, cris et pleurs dans les cellules familiales en crise, et les étudiants qui perdent leur espoir en  la  vie enfermés dans leur chambre universitaire. 

Certains de nos frères et  sœurs meurent sans rituel d'accompagnement, tous les humains, partout sur la planète, enfermés derrière un masque qui les prive de l'essentiel. 

Alors que nous avons le pouvoir de nous reconnecter à notre puissance intérieure. Comment ?

Déjà en osant parler. Libérer la parole. Il ne s'agit pas de rentrer dans un conflit pour ou contre. Non, car cela serait attiser nos démons intérieurs et nourrir une violence extérieure.

Il s'agit au contraire de réaliser que nous avons ce pouvoir de nous apaiser intérieurement, de faire la paix avec nous-même et cela, par raisonnance, par rayonnement, agir à l'extérieur. 

Etre dans l'acceptation. ACCEPTER DE NE PAS SUBIR.

Accepter que notre corps physique ne soit pas immortel, accepter notre condition d'être humain dans la finitude. Accepter d'être responsable de notre santé. Accepter les formidables capacités de ce précieux corps, accepter que nous pouvons agir en préventif, accepter que l'amour soit le plus grand des remèdes, accepter que le vivre ensemble n'est pas une maladie, accepter que l'on puisse vivre avec moins, accepter que nous soyons tous liés dans cette aventure de l'humanité. Accepter qu'une action dans un endroit de la planète puisse avoir des conséquences partout ailleurs. Accepter que nous ne soyons qu'un chainon pour la nature, et qu'elle se passera de nous si nous ne la respectons pas. Accepter aussi que nous puissions tous apprendre des uns et des autres, et de tout le vivant.

 

Accepter que la vie ne soit pas la peur de la mort mais le partage dans l'amour.

Accepter que la vie SOIT au delà des apparences 

 

QUEL EST LE CHOIX QUE VOUS FAITES POUR VOUS ?

PRG

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