· 

NUIT CHRISTIQUE SOUS L'ETOILE DU BERGER

Transmis avec le coeur - Prenez ce qui est juste pour vous, avec discernement.

Jésus le Christ a-t dit : « Vous qui me suivez accomplirez de plus grandes choses que moi »

Et s’il parlait de cette ouverture que nous avons aujourd'hui à sa lumière, à son amour, au rayonnement, par les artisans de lumière, de son amour divin auprès de millions de gens sur toute la planète. Auprès de toutes ces personnes, dans le brouillard, endormis.

Et plus l'on accueille et l'on accepte cette lumière divine en nous, et plus elle se diffuse.

Alors continuons ensemble !

En ce noel 2020, en ce passage de l'ère du poisson à l'ère du verseau, alors que la conjonction de Jupiter et Saturne nous permet de voir cette Etoile du Berger qui a guidé de grands  sages, voilà plus de 2000 ans,

Osons,

Osons et affirmons notre foi

Osons révéler au monde cette merveilleuse lumière qui nous habite

Osons voir la perfection en toute chose et être dans l'acceptation de « ce qui est » à chaque instant.

Tout moment dans notre existence est une opportunité de nous reconnecter et de diffuser notre lumière divine.

Nous sommes Lumière,

Nous sommes Divin,

Notre âme est pur amour

 

Ma Suryananda Lakshmi

C'est une nuit de Noel particulière  que nous vivons. Ouvrir notre coeur à l'amour, pour aller au-delà des apparences et voir la magie de Noel.

 

Cette magie est hors religion ou dogme.

C'est un message d'amour et d'unité, de reliance et de solidarité, d'humilité et de pardon, d'unification des polarités, des noces sacrées du féminin et du masculin,

D'acceptation de  notre incarnation et de notre Etreté lumineuse,  de gratitude en la vie.

Pour vous accompagner durant cette nuit de Noel, voici un poème tiré de l'ouvrage "Les sentiers de l'âme" de Noutte Genton Sunier, appelée par Sri Aurobindo "Ma Suryananda Lakshmi".

 

Je vous invite à vous laissez porter par les mots, sans faire appel à votre intellect. 

Lisez avec votre coeur...

 

 

Les uns disent Jahve,

Les autres disent Dieu,

Tels te nomment Shiva,

Tels Brahmane ou bien l'Eternel,

Tu es le même !

 

Les uns invoquent Jésus,

et d'autres le Bouddha,

tels Mahomed

et tels Krishna ou bien Kali !

Tu es le même !

 

Les uns proclament les Vedas,

les autres citent l'Evangile ou la Bible,

tels récitent le vieux Coran,

et tels la Gitâ, les Upanishads,

Tu es le même !

 

Sur tant de voix le ciel se tait.

Impénétrable il étincelle en toutes choses,

à l'amour il répond par l'amour,

à la paix, il répond par la béatitude,

à la colère, à la rancoeur,

il répond par ses puissants orages

ou par son indifférente clarté.

 

Indéchiffrable est le visage qu'il répand sur les univers,

serein dans la splendeur il proclame

son insondable immensité,

Et du profond silence où il s'allaite

aux rayons de sa propre beauté,

une voix grave psalmodie :

Râm, Râm, Râm,

Tu es tout Cela, Ô Seigneur,

et bien davantage encore.

 

Aujourd'hui le ciel est limpide,

plus pur que durant tout l'été.

Il est le cristal de mon âme,

Savourant son éternité.

 

LAISSE CHANTER TON COEUR,

Il est à Dieu

Le monde qui l'entend

répète la chanson et la retient dans son haleine

qui est Dieu

 

Tu es là ce matin, ô Mère,

Tu es là dans ma chambre,

tout près et tu te tais.

C'est mon âme qui chante dans tes yeux.

 

Rayonnante,

sous les fleurs d'or de mon offrande

tu souris

Comme sourit l'océan bleu

dans les ruissellements du soleil.

Les fleurs ont absorbé toute la clarté de l'aurore,

ton visage a bu mon amour !

 

Tu m'as rendu ma harpe et mes chants,

Ô Mère !

Tu me les a rendus pour apaiser mon cœur,

pour guérir les plaies de mon corps

et pour étancher la soif de mon âme.

 

Tu sais que je puis seulement chanter,

Tu sais que je puis seulement aimer,

Tu sais que je puis seulement

m'assouvir de toi, de toi seule

Qui es Dieu !

 

Car j'aime,

et nul autre que Dieu n'était l'objet de cet amour

Nul autre ne pouvait goûter

cet amour déposé par lui dans mon cœur.

 

L'aimer lui seul est ma délivrance,

L'aimer lui seul est ma force,

L'aimer lui seul est mon repos

Râm ô Ram

Tu es la Mère,

Merveilleuse est ta bénédiction.

 

Nul ne peut sortir de ton orbite,Ô Râm

Tu es le soleil de l'amour,

Tu es la béatitude de la vie

et mon âme s'écoule en toi.

Je retrouve ta jeunesse

après avoir connu la lenteur de tes jours

 

A genoux dans l'or de la chambre,

j'ai déposé l'humble bénédiction de ma prière.

 

Je ne porte aucun nom,

je n'ai aucune forme,

Je suis

 

Je ne prononce pas de paroles,

Je ne pense pas,

Je suis,

 

Je ne regarde pas,

Je vois encore moins,

Je suis

 

Lumière, ma lumière,

Râm, ô Râm

merveilleuse est ta bénédiction,

Il, elle, eux, qui sont ils ?

Tout est moi !

Je demeure étranger à leurs servitudes

et cependant je ne puis les dissocier de moi,

Je suis la stabilité qui les maintient ensemble,

Et le jeu versatile de leurs ombres sur ma clarté,

Je suis

 

AUROBINDO (Aura, en sanscrit, veut dire : relatif, fils de, né de soi, propre ; et bindu : la goutte)

 

La goutte et le reflet intérieur de sa lumière

né de Soi

 

L'univers est le feu secret de Ma richesse

diversement teinté de sa puissance,

la vie insondable de Ma splendeur,

le trait qui souligne la courbe

du sein de sa fécondité.

 

Le jour tressaille en Moi,

découpant son immobilité

en veines où sa profondeur se dévoile.

Il est le globe et Je suis l'oeil,

il est la flamme et Je suis sa nervure

au-dedans d'elle-même

réciproque et infiniment décomposée.

 

Je suis,

Et si tu le veux, toi qui m'aimes,

Je logerai chez toi

dans ma beauté.

 

Parmi les hommes aussi

tu portes un nom qui n'est point deux fois,

Tous les yeux te regardent

et le cœur t'aime.

 

Rayonnant tu parais,

Doucement, tu t'effaces

mais tu restes présent.

 

Où nul n'écoute, ta voix chante

et soudain elle éclate

plus sonore qu'un cor d'airain/

Du milieu de la nuit,

dans l'âme du silence

mélodieusement tu souris !

 

O Souverain !

Qui peut résister à ton charme ?

Tu es moi-même, moi-même

Râm Râm Râm

moi-même qui m'étreins

dans l'éternité.

 

Râm Râm Râm

Je ne sais plus que Râm

Râm Râm Râm

Je ne vois plus que Râm

Râm Râm Râm

Je n'entends plus que Râm

Râm Râm Râm

Tout est Dieu.

 

L'étincellement du monologue spirituel

ne se souvient plus du sacrifice

IL EST

Écrire commentaire

Commentaires: 0